En octobre 2020, l’abbaye de Beauport accueille Douce Mirabaud en résidence d’artiste. Deux mois plus tard, Comète voit le jour. Pour nous, à l’herbe folle, Comète, c’est une œuvre d’envergure constituée de petits gestes et de moments passés ensemble.

« Je suis un saule pleureur, un bouleau et un chêne, mais pas grand-chose non plus. Je suis une passagère. »


« En fait ce qui existe par terre suffit déjà. Pour moi, c’est tout un univers. Un univers qui raconte des histoires. C’est l’imaginaire des choses qu’on apporte à toute cette nature. »

« J’aime passer du temps aux choses. Alors tant qu’à faire : prenons le temps de faire les grandes choses ! Ce qui compte, c’est de se donner la possibilité de faire les choses simplement. »


« Je suis dans mon ignorance tout le temps. J’apprends tout le temps. Et ça me permet finalement de bien travailler avec les gens. Parce que c’est plutôt eux qui m’apportent, et moi je leur permets juste de se rencontrer. Et qu’on se rencontre. Et qu’ils me rencontrent et que je les rencontre. »


« On n’a pas besoin de se prouver les uns aux autres qui on est.
C’est pas qui on est. C’est qu’est-ce qu’on peut faire ensemble.
Et ça, ça raconte pas mal. »

« Je crois qu’une œuvre en soi, c’est pas grand-chose. C’est hyper agréable à faire. Et ça suffit déjà. »
« Je vais faire une installation pérenne pour la première fois de ma vie. »
